Besoin de vacances ? SAINT-DOMINGUE ?

Saint-Domingue est la capitale de la République Dominicaine.

Elle est située sur la côte sud de l’île d’Hispaniola que le pays partage avec Haïti.

Elle est située en bordure de la mer des Caraïbes, à l’embouchure de la rivière Ozama.

Fondée à la fin du XVème siècle par Bartoloméo Colón, le frère de Christophe Colomb, elle a célébré son 524ème anniversaire le 5 août 2022.

En grande partie piétonnier, le centre historique se visite facilement en une journée et concentre une multitude de merveilles architecturales coloniales transformées en boutique hôtels, musées, restaurants ou cafés.

Saint-Domingue est classé au patrimoine de l’Unesco depuis le 12 février 1985.

Elle compte 1.029.110 habitants pour 104,43 km².

Les incontournables à visiter à Saint-Domingue sont :

  1. La Cathédrale Notre-Dame de l’incarnation

La cathédrale Notre Dame de l’Incarnation est la plus vieille cathédrale des Amériques !

Certes Colomb mis pied à terre à San Salvador, mais il a été contraint d’installer sa première garnison à l’emplacement de la futur Saint-Domingue.

Le 26 mars 1514, la première pierre calcaire a été posée par le premier évêque de Saint-Domingue, Mgr Francisco Garcia de Padilla .

Il a fallu 17 ans pour la construire, ce qui est un temps record pour l’époque !

Elle n’a toutefois pas les dimensions d’une cathédrale européenne.

Elle comporte 14 chapelles, 7 par côté.

Chaque chapelle a été inspirée par une femme différente.

Le sol est en brique, les meubles en acajou massif.

La porte du pardon a été la première à être construite, et symbolisa longtemps la terre d’asile.

En effet, le fait de toucher la cathédrale permettait de se mettre sous la protection de l’Eglise.

Plus large que haute, sa longueur est de 54 m dans l’allée centrale pour une largeur de 23 m, tandis que la plus grande hauteur du sol à la voûte atteint 16 mètres, le tout représentant une surface construite supérieure à 3.000 m2.

L’adresse est : F4F8+696, Cjón. de los Curas.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

2. Le Palais Alcazar de Colón

Don Diego Colón a fait construire sa nouvelle résidence à son arrivée sur l’île, avec l’aide de maçons espagnols qui étaient chargés de diriger 1500 indigènes.

La construction, à base de rochers de corail, a été réalisée entre 1510 et 1514, en suivant un style qui mélangeait la Renaissance espagnole et italienne, avec le gothique et le mudéjar.

Ainsi, le bâtiment monumental a été érigé avec 55 pièces et un total de 72 portes et fenêtres qui ont été témoin des réunions les plus importantes des conquérants, tels que Cortés, Velázquez ou Balboa, pour coloniser le Mexique, Cuba ou le Pérou, entre autres.

La caractéristique la plus remarquable de son architecture, et qu’il est encore possible de contempler, est l’absence de clous pour la construction des salles et des pièces du palais.

La résidence a joué le rôle de maison de la famille Colón de Toledo jusqu’en 1577 à peu près.

En 1586 le redoutable corsaire anglais Francis Drake a envahi la ville, en prenant un bon nombre d’objets artistiques de l’Alcazar.

Au fil des siècles, le bâtiment est tombé en ruines et, afin de le protéger, il a été déclaré Monument National en 1870.

En 1955, une importante rénovation de ce splendide palais été mise en route.

Pourtant elle a été difficile, à cause du manque de respect du style original, ce qui l’a fait devenir une construction architecturale éclectique car elle incorpore deux cubes à chacun de ses côtés et les galeries des deux façades.

Aujourd’hui, le Musée Alcazar de Colón montre vingt-deux pièces conservées parmi les cinquante-cinq qu’il y avait à l’origine.

Vous pouvez les parcourir en découvrant le décor des différentes salles, avec leurs meubles et leurs éléments décoratifs qui datent des XIVème, XVème et XVIème siècles et qui témoignent d’un style de vie du XVIème au XVIIIème siècles.

L’adresse est : Place d’Espagne, Zone Coloniale.

Le prix d’entrée est de 100 RD$ (+/- 1,50 €) pour tout le monde.

3. La Forteresse Ozama

Cette simple et solide construction a été érigée par les espagnols entre 1502 et 1507 sous l’ordre du gouverneur du moment Nicolás de Ovando.

À l’origine, elle a été construite afin de protéger la ville face aux attaques des conquérants anglais, portugais, français et des pirates qui tentaient de la piller ou de la prendre.

Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la forteresse, on a l’impression qu’il s’agit d’un authentique château médiéval, composé d’un ensemble architectural vraiment fonctionnel.

Ainsi, le monument historique est composé de plusieurs parties différentes :

  • La Porte Carlos III, érigée en 1787 sous son règne et qui donne accès à l’enceinte.
  • La Statue de Gonzalo Fernández de Oviedo, le premier chroniqueur des Indes et le gouverneur de la forteresse entre 1533 et 1557.
  • Le donjon ou Tour de l’hommage ainsi nommé en mémoire des conquérants espagnols.

C’est le bâtiment qui attire le plus l’attention, par son aspect de château médiéval de 18 m de hauteur, où le drapeau dominicain flotte au vent.

Sa construction a commencé en 1503, et en 1509 elle est devenue la résidence du vice-roi Diego de Colón, de sa famille et des soldats qui l’accompagnaient.

De même, la tour a été l’endroit où Fernández de Oviedo a écrit son célèbre ouvrage  » Histoire Générale et Naturelles des Indes  » et elle a également fait office de prison jusqu’au XXème siècle.

Le polvorín (la poudrière) est une construction de plan carré, composée de murs de trois mètres d’épaisseur et qui date du XVIIIème siècle.

Sur la façade, il y a sur les armoiries du roi Charles III ainsi qu’une niche contenant la statue de Santa Bárbara.

Les plate-formes de tir constituent deux éléments remarquables de l’ensemble.

D’une part, il y a la plate-forme dite « basse », qui date de 1570 et qui possède des créneaux et des canonnières, et d’autre part, une plate-forme postérieure dite « haute » qui date du XVIIème siècle.

Vous ne pouvez pas non plus manquer la guérite de Santiago ou le fort de Santiago, les restes de l’ancien fort du XVIème siècle qui faisaient partie de l’ensemble.

À la fin du XVIIIème siècle, l’Espagne a envoyé un nouveau régiment et il a été nécessaire de construire un autre espace pour le loger dans la partie ancienne des remparts.

De plus, à l’intérieur de la forteresse, il reste encore des tunnels et des cachots où les prisonniers étaient placés.

L’adresse est : Rue Las Damas, Zone Coloniale.

Le prix d’entrée est de 70 RD$ (+/- 1,10 €) pour tout le monde.

4. Le jardin botanique national

Le jardin connu comme Jardin Botanique Dr. Rafael María Moscoso, a été construit en l’honneur du premier dominicain qui a écrit un catalogue de la flore de l’île Hispaniola.

Il est le plus étendu des Caraïbes, avec une superficie de 2.000.000 m².

À l’intérieur, il est possible de contempler plus de 69.000 espèces botaniques classifiées et il a été inauguré en 1976 afin de préserver et de contribuer à la recherche de la flore variée de l’île.

Parmi les différentes zones du Jardin, vous pouvez trouver la Place Centrale, qui accueille les visiteurs et qui est composée d’un bon nombre d’étangs où il est possible d’observer des plantes aquatiques et des poissons de plusieurs couleurs.

Par ailleurs, il faut remarquer l’Horloge Florale, l’une des plus grandes au monde qui dispose de 20 m de diamètre et 3,5 m de hauteur, avec des aiguilles de 5 mètres de longueur qui marquent l’heure.

Il y a autour de lui un étang circulaire plein de plantes aquatiques.

Le Jardin Japonais offre une belle vue paysagère décorée de bambous, d’araucarias, de sabines et de beaucoup d’autres plantes et fleurs asiatiques.

En plus, il y a des lacs et des ponts « torii » symbolisant l’entrée au ciel pour les japonais et donnant une sensation de tranquillité au parcours.

Un autre espace important est l’espace connu comme Herboristerie, qui expose des plantes aromatiques, médicinales, toxiques et urticantes, ainsi que l’explication de leurs propriétés.

Il y a aussi le Musée Écologique, où l’on explique les raisons de l’existence de différents écosystèmes.

La zone nommée Plantes Endémiques ressort aussi tout particulièrement car vous pourrez contempler de vos yeux la flore autochtone de l’île, par exemple la petite cloche créole, le camélia rouge ou la langue de vache, entre autres.

Par l’extérieur du jardin, on arrive à la zone connue comme Arboretum, où il y a 1.500 espèces d’arbres à peu près, en tenant compte tant de ceux qui sont endémiques que des étrangers.

À côté de la population du guanito, vous pourrez découvrir d’autres populations d’un énorme intérêt, telles que celle du palmier triangulaire ou celle de queue de poisson.

De plus, l’un des traits les plus remarquables du jardin botanique est la consécration de 40 % de la superficie du jardin à une réserve naturelle.

D’une part, il est nécessaire de noter la Gran Cañada (Grande Gorge), qui donne au jardin une ambiance spéciale et qui occupe une superficie d’1,6 kilomètres carrés traversant la réserve naturelle et se jetant dans la rivière Isabela.

À l’intérieur, des plantes exotiques poussent, telles que le Ginger, le Costus, la petite banane sauvage, la fleur en cire et beaucoup d’autres.

D’autre part, on trouve les pavillons.

Le premier est centré sur les plantes aquatiques telles que le lotus, l’eneas, les lilas d’eau, etc.

D’autres sont dédiés aux fougères, aux bromelias, aux plantes exotiques et aux canastas et un autre est centré sur les orchidées (vous aurez l’opportunité d’observer jusqu’à 300 espèces d’orchidées différentes).

L’adresse est : Avenue República de Colombia.

Le prix d’entrée est gratuit pour les – de 6 ans, 75 RD$ (+/- 1,15 €) pour les 6-17 ans et 150 RD$ (+/- 2,30 €) à partir de 18 ans.

5. Lancien monastère de San Francisco

Le bâtiment d’origine du monastère de San Francisco a été construit en bois en 1508 en haut d’une colline afin d’être utilisé par l’ordre de San Francisco.

C’est à cause de la fragilité du matériel, des phénomènes météorologiques et des assauts qu’il s’est écroulé et que l’on a décidé de le reconstruire, en pierre cette fois.

Le nouveau bâtiment en pierre a été construit entre 1523 et 1664, même si ce ne sont que les restes des rénovations du XVIIIème siècle qu’il est encore possible d’observer.

Lors de la Bataille de Palo Hincado du XIXème siècle, une partie de la voûte a été sectionnée en la remplaçant par un canon, mais au deuxième coup de canon, le bâtiment s’est effondré en entier.

De plus, pendant l’occupation des haïtiens, le monastère a été gravement endommagé, car ils ont volé des pierres et des détails architecturaux.

En raison de l’abandon de la construction, les voûtes se sont finalement écroulées, bien qu’il soit encore possible d’observer l’endroit où la Chapelle du Tiers Ordre, le couvent et l’église étaient placés.

L’adresse est : Rue Hostos coin Emiliano Tejera. Zone Coloniale.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

Sans oublier :

  • Parc Colón
  • Hôtel de Ville
  • Place d’Espagne
  • Museo de las Casas Reales
  • Couvent des Dominicains
  • Ruines de l’hôpital de San Nicolás de Bari
  • Chuchu Colonial
  • Reloj de Sol
  • Panthéon National
  • Casa de Bastidas
  • Casa de Hernán Corté
  • Casa de los Dávila
  • Palacio de Borgellá
  • Maison du Cordon
  • Maison de la Monnaie
  • Iglesia de las Mercedes
  • Fort de San José
  • Fort San Gil
  • La plage Boca Chica
  • La plage de Guibia

De quoi passer de très bonnes vacances !

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